Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

moi cassy

Moi Cassy, petit chien en mer….

 

Petite chienne de salon, j’étais bien dans ma campagne partageant mon temps entre le fauteuil du salon observatoire stratégique pour surveiller tous les allers et venues dans la maison et le jardin où je discutais avec mes copines les poules.

 

 

 

 

 

Mais il a fallu que mes maîtres se mettent en tête de partir sur l’eau ! Beurk, moi qui n’aime pas me mouiller lorsqu’il pleut.

Alors je me suis retrouvée à tanguer sur des pontons flottants, à longer des quais aux odeurs nauséabondes. Alors j’ai du m‘habituer tant bien que mal à ce nouvel environnement. Mais comme cela ne suffisait pas, voila qu’il fallait monter dans cette maison flottante, où ça glisse et entrer dans ce trou béant pour retrouver un bout de coussin. C’est plein de cachettes et de recoins là-dedans et puis il y a du bruit avec ce moteur et cette pompe qui se met en marche me faisant à chaque fois qu’elle se met en route. nous étions depuis un bout de temps.

 A PORT CAMARGUE et j’en ai vu des gens passer sur le bateau, des ouvriers surtout, moi devant chaque fois faire attention à mon petit corps pour ne pas être écrasé par un pied malencontreusement posé. J’avais pris mes repères dans les pelouses, mes promenades, les ateliers dans lesquels je rentrais sans hésiter.

 

 


Et un jour nous voila partis !! sur l’eau !! Quel cauchemar !! Çà bougeait, dans tous les sens, glissant d’un côté à l’autre dans la cabine sur le plancher vernis. Lasse de fatigue je me suis bloquée sur une couchette ;

 

 

 

 

 

 

 

La nuit est tombée, le bruit n’a pas cessé ; mes maîtres montaient descendaient ces escaliers inaccessibles pour moi. E t puis, du calme ils m’ont débarqué, en laisse dans un endroit que je ne connaissais pas mais qui ressemblait bien aux autres, de l’eau, des bateaux partout, les mêmes odeurs, pas bonnes. 

 

Et cela a duré longtemps, chaque jour j’étais portée par mon maître pour aller à terre. Puis un jour il m’a pris dans ses bras, mais il n’y avait pas de terre !!! C’est dans un petit bateau, tout petit, au ras de l’eau que je me suis retrouvé ! Et hop je saute sur une plage, toute belle pour me lancer dans des galops effrénés.

 

 

 

 

 

 

 

 


Mais tout n’a pas été si beau ; quelques fois c’était des rochers ou des galets comme dans cette île volcan où je n’ai pas trouvé un brin d’herbe pour faire mes besoins. Et  j’en ai vu des endroits nouveaux, j’en ai fait des balades !

 

 

 

 

    

L’annexe est devenue mon bateau à moi, j’ai appris à sauter dedans pour rentrer à bord. Et combien d’odeurs de parfums ai-je respiré ? Odeurs de poissons, d’algues, de pipi étrangers mais aussi des senteurs de fleurs et d’arbres inconnus pour moi. Et il y avait aussi les odeurs des autres chiens.

 

 


 

 

 

 

Il faut que je vous raconte mes aventures canines, mes rencontres amoureuses. Dans chaque port un amoureux! C’est vrai. Il y a eu d’abord ce bâtard belge qui en voulait tellement à ma virginité, puis j’ai retrouvé  JAZZ, une vieille connaissance corse.

  

En Grèce il y a eu ce molosse bien sympa qui m’accompagnait dans mes promenades-pipi,

 

 

 

 

 

 

 

 

la Zézette à Sami qui me jalousait devant le restaurant de ses maîtres.

 

 

 

 

 

 

 

A la marina Cléopatra, deux chiens bassets, grands comme moi, tenaient l’accueil et m’ont souhaité la bienvenue ; on a beaucoup joué

 

 

 

Mais mon plus beau souvenir, c’est cet élégant berger noir de Vonista que j'ai appelé Sultan, qui m’attendait tout le temps pour jouer et se promener. Il parait que je vais bientôt le retrouver !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Je n’aimais pas les journées où la mer était agitée ; je sentais tout de suite que ça allait être chaud, je ne tenais pas en place et il me fallait me réfugier entre les pieds du skipper. Là au moins je me rassurais !

 

 

 

    

 

 

 

Il faut que je vous raconte mes deux plus mauvaises journées. La première c’est l’ascension de Vulcano; chaud partout, l’air, la terre, la route, et la poussière. J’étais exténuée il a fallu me baigner pour me rétablir.

 

 

 

 

Mais le pire ça été le voyage retour en avion : du monde, de la bousculade, cette caisse où je me suis retrouvée sans air, dans la chaleur, ce bruit horrible et ces tremblements. Rien n’y faisait, ni les caresses ni les paroles rassurantes ! Tout est fini  mais je crains qu’on ne recommence cette aventure, on a de nouveau fait un tour dans un port !!! 

 

 

 

 

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE