Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

fête nationale

Fête nationale du 25 mars

C’est le 25 mars 1821 que les grecs excédés par plusieurs siècles d’hégémonie ottomane se révoltent contre l’empire avec succès. La guerre d’indépendance, encouragée par les puissances européennes, France Angleterre et Russie durera 7 ans...

 

 

Dans toute la Grèce, dans chaque ville ou village des cérémonies commémorent cet évènement national. Nous assistons ce jour à Kalamata au défilé, un vaste rassemblement à la taille de la deuxième ville du Péloponnèse.

Pas de chance la fête est gâchée par un ciel gris, très gris, puis par une pluie battante, orageuse qui fond sur les groupes et la foule de spectateurs massés sur les trottoirs. Mêlés aux grecs, nous assistons à la fin du défilé des écoles.

Ici les commémorations sont toutes ouvertes par les établissements scolaires qui défilent en ordre, de la maternelle à l’université, chaque groupe portant l’uniforme de l’institution. C’est vrai, on sourit en imaginant mal nos élèves de lycées parader sur le pavé de la ville, nos jeunes ados !!!

La pluie se met à tomber lorsque surgissent les premiers costumes traditionnels. Chaque région, chaque village a ses propres habits. Les plus impressionnants restent les evzones, ces célèbres soldats portant la fustanelle blanche froufroutante, le pherneli gilet de drap foncé et brodé, du pharion bonnet plat qui rappelle le bonnet turc et chaussés des tsarouchia, lourdes chaussures de bois clouté sur lesquelles les guêtres cousues s’accrochent, et ornées au bout d’un pompon, véritable arme de combat car ceux-ci cachent une lame tranchante. Les soldats portent à la ceinture leurs armes qui souvent sont issues des forges villageoises, poignards, sabres et mousquets, certains même tirent en l’air à blanc un coup d’un vacarme épouvantable.

Les femmes et les enfants suivent dans le costume de leur village tous plus chatoyants les uns que les autres. La pluie redouble et les pauvres sauveteurs de la croix rouge, le bataillon des infirmières toutes de noires vêtues peinent à marcher dans le vent et luttent contre l’eau qui ruissèlent de leur chevelure.

Ferment la marche, sous des trombes d’eau trois groupes de militaires, des parachutistes, des gendarmes, et des aviateurs, l’école militaire d’aviation grecque stationnant à Messinia.

Et le public reste sous l’orage, applaudissant frénétiquement les gens d’arme, symbole de l’ultime défense de leur liberté.

 

 

 

 

 

 

 

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DOUCEUR DE VIVRE