Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

Quand Forain rencontre Madyca..

 

Quand Forain rencontre Madyca….
 
Bon il est vrai que rester trois semaines immobilisés par le temps et par une pièce mécanique ...
qui cumule les jours fériés de plusieurs pays, les erreurs de livraison ce n’est pas très drôle. On se sent quelque peu prisonnier, tout le contraire de l’idéal du marin dont le symbole est surtout de disposer de sa liberté à tout moment. Mais ce semblant de captivité a des revers très positifs.
 
Ainsi nous avons fait la connaissance de l’équipage de MADYCA, un peu fou comme celui de Forain : un capitaine Jean Louis, une capitaine Vanessa, une matelote Cassandra, un moussaillon Dimitry, un chien imposant Chaolin, un chat imposant dont je n’ai pas retenu le nom.
La famille a déplacé la maison sur le bateau un Sun Odyssey 42. Rien n’y manque ; normal lorsqu’on a tout largué pour vivre sa vie au fil de l’eau.
 
Madyca est à l’arrêt depuis octobre dans la marina de Lefkas car personne n’a voulu rentrer au pays ariégeois. Cassandra dit Cassy prépare le bac depuis sa cabine avec les cours par correspondance et internet, Dimitry reçoit l’enseignement de sa maman, Chaoline qui vient de rencontrer la tondeuse saute comme un kangourou de 27 kg sur les pontons et sur le bateau, le chat dont j’ai perdu le nom étale son magnifique angora d’un gris bleuté sur les banquettes et jean louis veille à l’harmonie quotidienne de la famille.
 
les équipages en pleine discussion
 
Après être partis de Gruissan pour un hivernage à Saîdia sur la côte marocaine les voilà depuis un an en Grèce, après avoir essuyé pas mal de gros temps. D’ailleurs un dicton digne de la Bretagne dit bien : là où passe Madyca, on y va pas !! du moins pas tout de suite.
Et alors la maigre colonie de français de passage à Lefkas comprend pourquoi tous ces jours de pluie, de grisaille et de vent fort.
 
Mais au-dela de cette casserole attachée à l’arrière du Madyca, l’ambiance est plus que sympathique et chaleureuse : que de services rendus, que de rencontres conviviales, et que de bons moments passés à écouter les récits de mer de Vanessa et les attentes de qui rêve voir les tortues. Pourr l’instant, l’heure est au baccalauréat de Cassy qui prendra bientôt l’avion pour Toulouse.
 
La charmante famille restera passer l’été dans les ioniennes avant de rejoindre Gruissan par la route. Nous aurons donc l’occasion de se revoir en août lors de notre passage retour.

 

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE