Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

MYKONOS

 

Le mousse dans la gueule d’un tueur…
 

La marina de Mykonos est à 30 minutes à pied du centre ville. c'est aussi le quai d’accostage des énormes paquebots de croisières qui déversent les touristes par milliers ; pas étonnant de trouver un village bondé, où chaque maison a été transformée soit en taverna soit en boutique de souvenirs ou de frippes en tout genres. La route est éprouvante, voitures de locations, scooters, bus frôlent les passants éprouvés par une chaleur torride. Les rues étroites essaient de conserver un peu de fraicheur mais en vain la marée humaine compense….. Alors nous aurons beaucoup de mal a apprécié les pavés de granit, et de marbre, les escaliers colorés des maisons ainsi que leur jardinets hyper fleuris, les nombreux chats qui se prélassent au soleil.

 

Difficile aussi de trouver de quoi se ravitailler, il faudrait sortir en périphérie mais nous sommes à pied et n’avons pas de plan ; d’ailleurs tous les guides parlent des rues en dédale où l’on se perd facilement avec plaisir .les moulins des cartes postales sont bien là, tous face à la mer sur la colline, enchâssés désormais dans l’urbanisation vacancière outrageante.

Et c’est en rejoignant le centre, dans une de ces ruelles commerçante qu’un jeune pitbull bondissant d’une boutique, à la surprise de tous , saisit le mousse à pleine gueule. Mais aussi vite qu’il ait pu agir un autre pit bull les muscles bandés le saisit à la gorge ; moi! surpris le tueur lâcha sa proie pour se défaire de cette étreinte inattendue et douloureuse. Cassy hurlante de douleur et de surprise, dans la protection des bras de sa maîtresse regarda le monstre maîtrisé regagner ses pénates après je dois le dire quelques coups dont il s’est certainement remis. Quant au propriétaire de l’animal, aussi courageux et responsable que les autres , on l’attend toujours. La terreur de Cassy durera plusieurs jours ne voulant plus quitter le bord.

13 juillet :

Allison et Nicolas souhaitant visiter l’île proche de DELOS prendront une navette pour arpenter cette citée centre du monde antique.

14 juillet :

un départ matinal nous permettra de gagner NAOUSA sur l’île de Paros. C’est un petit port bien aménagé au nord de l’île au fond d’une baie profonde. Abrité du meltem nous parcourons le village qui ressemble de plus en plus à l’image que l’on a des Cyclades : maisons blanches bougainvillées , moulins et soleil. C’est fête nationale en je sors le grand pavois aussitôt imité par un autre voilier français.

15 juillet :

un rapide trajet pour rejoindre Naxos à environ 10m milles mais trajet sport car FORAIN DES MERS s’est aventuré à plus de 6nds dans une passe caillouteuse digne d’une côte bretonne, le skipper à l’avant faisant des grands signes : à droite, à gauche. Le port plein de bateaux, nous passerons 4 jours dans l’avant- port au mouillage car le meltem s’est mis à démonter la mer. Il est vrai que le couloir de mer entre Naxos et Paros lui appartient !!

Allison et Nicolas quitterons le bord pour rejoindre par ferry Ios et Santorin, la météo prévoyant pas d’amélioration avant 5 jours.

20 juillet :

le vent souffle toujours mais la mer est moins agitée et moutonneuse. Nos hôtes belges sont partis hier et nous commençons à hair ce mouillage où l’eau douce commence à manquer. Alors on remonte la chaîne et l’on s’engage dans le couloir. Le vent nous porte pas trop mal et baisse d’intensité. Devant Anti paros, il est même face à nous et c’est au près que l’on ira au mouillage dans la baie de Despokito. Je ne peux pas écrire tout le charme de cet endroit….

21 juillet :

de bonne heure nous mettons cap à l’ouest pour l’île voisine de Sifnos. Arrivée difficile contre le vent ; un trou dans la falaise et on pénètre dans un cirque complètement fermé. De nombreux voiliers sont déjà là et d’autre viendront encore.

Problème : au cours de la prise d’un ris, une vague plus forte que les autres me fait glisser et c’est le grand écart mais latéralement ! et les ligament des deux genoux ont craqué ! il faudra patienter jusqu’au lendemain pour consulter le corps médical. En attendant, massage au voltarène, cachet de voltarène et coups de fil (infructueux) à mes connaissances professionnels pour prendre conseil.

22 juillet :

Adamas sur Milos. Le genou droit va bien le gauche beaucoup moins douloureux se verra orné d’une genouillère pour quelques semaines.

 

 

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE