Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

GRECE: saison 2

 

Grèce : saison 2 

 
Grèce, nous voila de retour
 
 
La tourmente financière dans laquelle ce si beau pays est entrainé par tous ces requins de la finance et autres spéculateurs sans vergogne ne nous a pas freinés, dans notre désir de communion avec une si belle nature, avec des gens dont la gentillesse est souvent prise par le touriste de base comme de la crédulité, de l’inculture voir du sous -développement. (Ndlr : j’ai été témoin de tels comportements)
 
Je reprendrai ici mon livre de bord interrompu le 26 octobre 2009
 
A l’époque nous avions « abandonné » FORAIN DES MERS sur ses bers au chantier de la marina de PREVEZA ;
7 mois plutard nous avons profité des vacances de nos voisins pour rejoindre avec eux les côtes de l’EPIRE, un long voyage à travers l’Italie, une visite rapide de la cité de SAN MARIN et de la RIVIERA Adriatique.
 
Jean François et Martine du bateau OKEANOS arrivent le 2 juin et c’est avec plaisir que nous échangeons les péripéties de l’hiver…
 
Du 26 mai au 10 juin, nous avons soigné FORAIN DES MERS lui offrant une beauté, et de nombreuses petites réparations d’entretien, le tout entre coupé d’excursions.
 
4 juin : départ très matinal pour DELPHES située à plus de 250 km de Préveza ;
le temps s’annonce magnifique en ce matin ; il fera plus de 32 degrés sur la route.
Les ruines de cette ancienne citée réputée pour avoir été un des ‘centres du monde’ en son temps se languissent au flanc d’une montagne majestueuse, surplombant la ville d’ITEA, petit port du golfe de CORINTHE .
 
La route longeant celui-ci, ce fut avec une attention particulière que nous avons scruté la côte, observant le moindre endroit pouvant servir de mouillage.
 
 Delphes est déjà envahie par les touristes qui en cohorte, tels des légionnaires romains, se répandent dans les dédalles des rues pavées, mitraillant d’innombrables moments immortalisés, la moindre pierre qui aurait pu être touchée ou contemporaine de Zeus !!
 La journée s’acheva par la visite du superbe musée où sont conservés statues, fresques et frontons, pièces de monnaies et statuettes en bronzes. Bon, n’étant pas féru d’histoire antique, je n’irai pas plus loin dans le descriptif, d’autan plus que le voyage me donnera l’occasion de parcours similaires. Alors que me restera-t-il comme superlatifs pour m’extasier ?
 
6 juin : un lever aux aurores pour cette foi-ci prendre la direction du centre de l’EPIRE, jusqu’à sa capitale, IONINNA et surtout la région des METEORES. 
 
 Impressionnant cet ensemble de rochers haut de plusieurs centaines de mètres sur lesquels, depuis 2000 ans, des moines ont construit et entretenu de superbes monastères. Chacun a déjà vu ces images de ses hommes de prières hissés dans des filets au somment des rochers ! De nos jours des escaliers taillés ou construits à même la roche permettent aux touristes de troubler la tranquillité monastique ; mais il faut bien que tout le monde vive et y trouve son compte.
Là-haut, on est vite pris par l’histoire de la vie d’hommes entièrement dédiés à leur croyance, à leurs idéaux de liberté, d’amour de la patrie. Le paysage est prenant, une beauté connue mais sans pareille.
je conseillerai ces deux visites, si un jour vous avez l’occasion de venir en Grèce
 
8 juin : embarqué dans le ferry traversier, je regarde Corfou approcher dans la brume du matin. Cette journée passée dans cette ville grouillante de jeunesse complètera la visite de l’année dernière.
Autre parcours, autre vision ; des rues ombragées, des esplanades et des parcs colorés par les hibiscus, les bougainvillées et les albizzias éclatant de bleu pervenche.
 
Et toujours cet enchevêtrement de ruelles encombrées de magasins qui étalent comme dans un roman de Zola, des montagnes de produits locaux, dentelles, parfums, liqueurs et alcools, éponges naturelles, objets en bois d’olivier et façons argentées.
Déjeuner à la taverna de chez Michel, français ch’timi qui depuis 40 ans passe l’été à Corfou et préfère pour l’hiver, la douceur du Connemara en Irlande. Avant de reprendre le ferry, pour digérer moussaka et gyros, l’ascension de la vieille citadelle nous a permis de découvrir un panorama magnifique, sur la ville et la côte.
10 juin : le bateau est de nouveau à l’eau ; dernières courses d’avitaillement, dernières formalités policières.
 
11 juin : nos voisins reprennent la route de la Dombes, à 1800 km au GPS, et nous partons sous voiles pour VONITSA à 8 milles nautiques avec un souffle de vent porteur qui nous permet tout de suite d’apprécier les bienfaits d’un carénage aux petits oignons.
 
12 juin : nous faisons plus ample connaissance de notre voisin de quai, François
, qui parti de CALVI après l’organisation de la croisière bleue s’en va rejoindre une partie des siens à athènes ? Malheur ! Il a fait le plein de rosé corse…. Cela donne l’occasion de partager nos repas et d’échanger un plein d’informations.
Un coup de téléphone de Laurence pour nous dire de jour de son arrivée a fixé notre programme jusqu’au 16 : plage et farniente…

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE