hivernage ici
kalamata Péloponèse
heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay) |
De Milos la route a été longue pour atteindre RHODES principale île du Dodécanèse, très proches de la Turquie.
Auparavant FORAIN DES MERS a récupéré ces nouveaux passagers à Santorin, Marie Emilie, Katy et Armand tout droit arrivés de Genève.
Santorin. J’ai compris d’un seul coup pourquoi tant de tourisme et tant de publicité pour cette destination. Je me rappelle petit des grandes publicités radiophoniques et les grandes affiches 4x3 des couloirs du métro pour les vacances en Grèce.
Cet endroit est sublime ! on a du mal à imaginer d’entrer dans un cratère de volcan effondré, cela s’appelle une caldera ; une véritable couronne de roches et de falaises de matériaux différents, de laves et de scories, de granit et de grès, falaises d’une centaines de mètres de haut , abruptes, à tel point que les mouillages sont impossibles car elles plongent à près de 100m sous l’eau.
L’entrée dans ce volcan se fait par une passe au nord. Une autre au sud s’ouvre sur la partie septentrionale , la où les terres s’élargissent d’une centaine de mètres pour offrir plages rouges et un minuscule port , Vlychada aux eaux très peu profondes, FORAIN DES MERS a même touché la vase. A l’intérieur de la caldeira, pas de possibilité de s’arrêter ; les seuls mouillages possibles sont occupés par les caïques qui promènent des milliers de touristes jusqu’au cône de déjection au centre de ce système volcanique. Le site est tellement beau que le lendemain nous choisirons de faire la même route à l’envers pour nous rendre dans les îles dites les petites Cyclades.
SCHINOUSA et ses 120 habitants, Amorgos, devenue très touristique depuis le tournage du film le grand bleu, Astypaléa et son château fort gardien, de générations aux cultures et religions différentes, brigands pirates et armées de toutes nations méditerranéennes, puis Simi l’île dont la florescence due la pêche d’éponges à décliné avec le synthétique. Ce fût une escale riche en couleurs, un port bondé, aux bateaux serrés à l’extrême, aux chaînes emmêlées.
Dans ces îles nous avons connu un meltem absent nous offrant une navigation sous spi bien agréable, une pêche au gros fructueuse, puis une traversée sur RHODES musclée, au portant dans un bon force 7 avec de sérieuses rafales à mettre le liston dans l’eau.
RHODES atteint en cinq sept, il fallait entrer dans le port antique, passer entre les jambes du colosse, déchu par un tremblement de terre il y a près de 2000 ans mais une fois dans le port surprise on ne veut pas de nous toutes les places sont réservées pour les bateaux de locations !
‘ go away to mooring’ !
au mouillage c’est l’inconfort et les plaisanciers refoulés comme nous sont nombreux, on se touche presque ; alors on fait un tour dans un autre bassin mais réservé cette fois-ci aux milliardaires ! on regarde une fois encore les remparts de la vieille ville et l’on décide de poursuivre notre route bien que le soleil demande à se coucher adieu Rhodes et son histoire on est venu , on n’a pas vu !!
colosse de Rhodes, Rhodes, colosse de, gigantesque statue de bronze réalisée entre 303 av. J.-C. et 291 av. J.-C. par le sculpteur grec Charès de Lindos et érigée à l’entrée du port de Rhodes. Sixième Merveille du monde selon la liste établie à la Renaissance, le colosse de Rhodes est connu grâce à des écrits de l’Antiquité (Polybe, Strabon, Pline, Lucien de Samosate) et des chroniques byzantines (Philon, Michel le Syrien et Constantin Porphyrogénète). La statue, commencée en 303 av. J.-C. et achevée en 291 av. J.-C., commémorait la levée du siège de la ville (305 av. J.-C.-304 av. J.-C.) et la victoire des Rhodiens contre le chef macédonien Démétrios Poliorcète. Réalisée par l’atelier du sculpteur Charès de Lindos, élève de Lysippe, la statue de bronze, haute de plus de 31 m, était visible de tous les navires se dirigeant vers l’île. Élevé sur une base en marbre, le colosse représentait Hélios, dieu du soleil et divinité principale de Rhodes, debout, une torche à la main, selon Philon, et auréolé de rayons solaires. L’exécution d’une telle œuvre demeure une prouesse technique. Coulée sur place dans des moules de terre cuite, la statue a été montée progressivement au moyen d’un échafaudage ; des blocs de pierre permettaient de lester les différentes parties du corps au moment de l’assemblage. Les vestiges de la statue — fragments de bronze, armatures en fer, blocs de pierre —, partiellement détruite en 225 av. J.-C. à la suite d’un tremblement de terre, ont suscité l’admiration des voyageurs pendant près de neuf siècles. En 653 apr. J.-C., l’ensemble des matériaux (plus de 13 t de bronze et près de 7 t de fer, selon Philon) est saisi par une expédition arabe et vendu à un marchand syrien. |