hivernage ici
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kalamata Péloponèse
heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay) |
VONITSA et le golfe d’Amvrakikos
Soumis par yves le jeu, 12/10/2009 - 19:28
VONITSA et le golfe d’ AMVRAKIKOS
10 octobre
Nous avons décidé de bouger un peu . j’ai signé le contrat d’hivernage avec le chantier Cléopatra pour la période du 24 octobre au 24 mars . Le voyage retour organisé (ce sera le 26 avec un détour par Rome et Marseille) . Il nous importe de suivre les conseils de Jean François et Martine et de faire le tour du golfe d’ AMVRAKIKOS avec comme première étape la petite ville de Vonitsa.
Un trajet de 8 milles que nous parcourons sans se presser, au moteur en suivant bien le chenal. En effet cette petite mer intérieure est peu profonde et la vase s’aventure souvent très loin des bords.De nombreuses fermes aquacoles colorent l’horizon de leurs grands parcs multicolores. Vonitsa s’étale à notre regard, alanguie au pied de son immense château vénitien (en fait il a 4 datations)
11 octobre-20 octobre
Un large épi protège la partie Ouest de ce petit port soit environ une vingtaine de places. Nous trouvons la nôtre, il en restait 3, et sommes tout de suite accueillis par les marins en escale, pour certains une escale à ‘long terme’. Anglais à droite, anglais à gauche, hollandais plus loin, çà c’est l’Europe.
Le port est assez bien protégé et l’on se dit qu’avec si peu d’étendue d’eau le vent ne doit pas soulever de mer. Erreur ! très surprenant la hauteur des vagues qui déferlent sur le brise lame et sur la route devant les restaurants là où le port n’est pas protégé . Plutard nous verrons une photo prise par un professionnel, les cafés et les établissements du port, subissant de monstrueuses déferlantes de plusieurs mètres de haut.
A quai, pas d’électricité mais de l’eau . Le temps se maintient bien moyen, 48 heures de nuages, d’orages et de pluie, 24 heures de soleil et de chaleur .
L’ensoleillement n’est vraiment pas top sur le port où l’astre de vie disparait dès 15 heures. Les panneaux solaires ne suffiront pas cette fois-ci à combler le déficit énergétique des batteries. Donc nous ferons comme les autres c’est à dire tourner le moteur au moins une heure chaque soir ; ce n’est pas plus mal car la chaleur dégagée permettra de combattre l’humidité qui s’installe pernicieusement.
Que dire de Vonitsa, une ville simple d’environ 4 000 habitants, ‘animée’ d’un calme tranquille, une ville dont on a du mal à se détacher. D’ailleurs notre tour du golfe s’arrêtera là, nous n’irons pas plus loin.
A vonitsa nous avons été fort occupés.
La visite du château témoin de l’histoire moderne de la Grèce car construit par 4 colonisateurs successifs, les Normands, les turcs puis les vénitiens puis à nouveau les turcs et les chrétiens orthodoxes .
Nous allongerons les promenades jusqu’à la chapelle Agios Netkarios située sur l’ île Nisis Koukouvitsa dont la particularité est d’être reliée par un pont bas sur l'eau. La ville est au bord de l’eau : deux rues principales drainent l’activité urbaine, on y trouve moultes commerces de bouches et de services. Nous voici revenu avec plaisir à l’activité commerçante que nous avons connu dans notre enfance; Les gens sont affables, toujours prêts à rendre service et à effacer la barrière de la langue, ici on parle anglais au port et en ville uniquement le Grec ! il faut s’adapter et c’est bien ainsi.
II n’y a pas de douche au port mais le café Remezzo accueille tous les plaisanciers : « free showers »; étonnant non ! nous n’abuserons pas et organiserons chaque jour une sortie baignade avec douche sur la plage, même les jours de pluie.Chacun s’affaire de son côté une partie de la journée, à Christine la peinture, Hervé la lecture et les jeux de solitaire à moi les correspondances sur internet et les menus travaux d’entretien de FORAIN DES MERS.
A Vonitsa nous ferons la connaissance de Barrie, tourdumondiste sur un Vanguard rouge de 13m. Multilingue, ce philosophe suisse allemend se cache derrière une énorme barbe blanche ;
La petite communauté de marins à l’air d’être très soudée dans ce petit coin perdu de la Grèce; certains semblent être là à demeure, gardant les embarcations de ceux qui rentrent au pays.
