hivernage ici
kalamata Péloponèse
heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay) |
On les a passés …. Les p…. de caps
En ce mois de mai la météo n’est pas conventionnelle. Manifestement c’est général dans le monde. Alors pourquoi pourrait-on échapper à ce désordre des flux aériens. Le Péloponnèse connait ......
en général un régime de vents générés par des thermiques, c’est l’époque où la mer, les terres se réchauffent. Alors naviguer est une satisfaction du plaisancier.
Cette année les dépressions se succèdent tous les 4 à 5 jours, avec ses pluies rouges qui transforment le bateau en château de sable. Deux jours de temps calme, on y va pour passer les caps en deux longues étapes de presque 60 milles, au moteur.
Le premier Matapan nous fait la surprise d’être un peu venté. A 10 miles un vent du nord se lève et nous pousse gentiment. JF qui a une heure d’avance nous avertit que des rafales le surprennent. Alors on va comme on dit arrondir le cap, le laissant à plus d’un mile sur notre bâbord.
Sur cette route, la mer est encore plate, et les rares moutons qui broutent le haut des vagues se sont transformés en agnelets. Les rafales se sont transformées en risées et provoquent des accélérations parfaitement maitrisables. Bref nous affalons les voiles devant l’entrée de Porto Kayo après 10h 30 de mer. Tout a été sans difficultés. Déjà trois bateaux sont au mouillage. On tourne un peu pour prendre nos marques et on se pose.
Mais le meilleur moment de la journée reste l’invité surprise : un beau thon de 14 kg qui a résisté 45 minutes ne sachant pas si il prenait la poudre d’escampette ou s’il s’invitait finalement au bbc , une place d’honneur lui étant réservée.
Le lendemain le chemin fut encore long, 62 miles ! Tout au moteur et le cap Maléa se montra très calme, très calme, endormi sous une couche de nuages d’un roux intense.
Le problème fut Monnemvasia. Le port ‘full’ plusieurs bateaux en long-side occupant le quai nous condamnent au mouillage. Les gros nuages vus au cap viennent aussi visiter Monnemvasia et le vent qui les poussent du Sud nous oblige à la tombée de la nuit, à lever l’ancre faire le tour de l’île et à mouiller pour la deuxième fois de la soirée à l’abri de la route d’accès à la cité.