Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

le parcours

 

Nous avions projeté de retourner naviguer dans les Cyclades puis de revenir en France au moment le plus chaud de l’été et de terminer notre navigation en mer Ionienne.

Ce qui fut dit fut fait ! Départ en mai, le 1er en direction de Messalonghi, puis l’île de Trizonia, et le canal de Corinthe

Comme les fois précédentes le parcours passe par l’île d’ Egine, l’île aux pistaches puis une grande traversée vers la première île des Cyclades Kythnos où nous avons subi notre premier contre temps venteux,

Encore plus à l’Est voici l’île de Syros, une dizaine de jours d’arrêt et cap au Sud Est pour rejoindre Naxos avec un mouillage dans l’anse de Naoussa sur Paros.

Ensuite toujours vers le Sud, une virée dans les petites Cyclades avant d’arriver à notre point de rendez-vous avec la famille à Ios qui tente de devenir l’égale d’Ibiza, avec un déferlement d’une jeunesse désoeuvrée.

Le parcours retour s’entame par la visite de Folégandros qui en 5 ans s’est un peu trop ouverte au tourisme à mon goût, puis Kimolos où le port tout neuf ne peut accueillir les grands tirants d’eau, et peu de bateaux également.

A quelques encablures voici Milos et ses plages déchiquetées, ses catacombes et sa chora gardant l’entrée de la baie d’Adamas.

Retour direct sur le continent, fini la mer Egée et ses vents, vive le Péloponèse, l’Arcadie et sa côte rocheuse, son fleuron Monemvasia, puis l’impétueux cap Maléas derrière lequel s’abrite les magnifiques plages tahitiennes d’Elafonissos.

Plus loin dans le Magne la crique fermée, Porto Kayo, au pied du cap Matapan nous accueille pour la nuit avant de nous relâcher le lendemain pour une grande navigation vers Kalamata. Encore un cap à franchir, Methoni plus abrité mais non moins rageur lorsqu’on veut le prendre à rebrousse-poil, et nous voici en mer Ionienne.

Pilos nous accueille dans son célèbre golfe de Navarinou, lieu de la bataille décisive pour l’indépendance et l’unité de la Grèce. Puis halte obligée à Katakolon pour visiter le site archéologique d’Olympie, arrêt à Killini à l’entrée du golfe de Patras avant de traverser pour Ithaque, et ses beaux mouillages.

Justement au mouillage d’Atakos, l’endroit est tellement beau qu’on y passera la nuit, levant rapidement le camp vers 6 h 30 le vent d’Est ( en cette saison il n’y en a jamais) nous secouant de tous côtés.

On terminera cette première partie en remontant Leucade au terme d’une navigation de 807 miles.

En septembre on flânera 15 jours à Vonista dans le golfe d’Amvrakikos puis redescendrons les ioniennes tout en mouillage, séjournerons à Vlyko où nous prendrons un sérieux coup de vent, One tree bay où nous ne nous déciderons pas à partir, Pétalas au centre des îles de la Dragonera, là où les routes de Prydwen et Mayapi et de Forain des mers se sépareront.

Nous n’avons pas manqué de rendre visite à la Contessina à Sami et de faire encore une longue marche dans l’arrière-pays, parmi les chèvres et la garrigue méditerranéenne. Une méchante houle nous fera faire un stop à Poros où les mots violents que nous échangeons témoigneront de l’accueil irrespectueux des touristes par les autorités avides d’argent.

De nouveau Killini puis Katakolon où nous arriverons à la nuit tombée, Kiparrissia arrêt obligé pour manger le cochon roti au four de boulanger. A cause du temps pas très sympa, pour éviter un coup de vent de Sud nous ferons une grande nav de 60 mn jusqu’à mouiller devant Petalidi, presqu’à l’arrivée, la quille reposant sur le fond vaseux et enfin 10 miles. Plus loin, l’entrée de la marine à Kalamata

Le bilan :

Parcourus: 1056 mn

Dont au moteur 751

Dont sous voiles : 305

Nombre de nouvelles rencontres : 3

Escales dans les ports : 34

Mouillages : 13

Nombre de jours bloqués par le vent : 10

Nombre de coups de vent >40nds : 1

Nombre de poissons pêchés : 2 thons


  

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE