Forain des Mers

plus j'apprends, plus je me sens ignorant.... alors j'ai décidé d'aller encore plus vers les autres...

hivernage ici

kalamata Péloponèse

 
 

 heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage....(Joachim Du Bellay)

Deux mois en mer
 
Deux mois de mer et d’escales………
Que cela passe vite ! FORAIN DES MERS a parcouru presque 1700 milles nautiques soit environ 3500 km fait 40 escales dans 7 régions différentes et à chaque fois l’émerveillement.
 
 
Deux mois de mer et d’escales………
Que cela passe vite ! FORAIN DES MERS a parcouru presque 1700 milles nautiques soit environ 3500 km fait 40 escales dans 7 régions différentes et à chaque fois l’émerveillement.
 
L’émerveillement de se déplacer sans autres contraintes que celles de la météo, même si parfois elle est importante, de vagabonder c'est-à-dire de ne pas savoir exactement où s’arrêter le soir quelles seront les rencontres les paysages etc.
Chaque jour c’est la découverte. Pour certain cette incertitude serait insupportable ; pourtant nous la vivons bien. J’écris ces lignes d’un petit village au nord de la grande île de kefalonia, la plus grande des Ioniennes,
 
Fiscardo encore un endroit aux maisons colorées et aux terrasses de café envahissantes de leurs grands parasols sorte de marque territoire et de leur musique locale très douce et enivrante ; Tourisme oblige, il faut bien concéder aux habitants ce droit à profiter de cette manne financière. Mais partout, mis à part les grandes villes on se plait à imaginer le temps où la seule activité était la pêche ou la culture, que la voiture ne permettait pas cette transhumance estivalière. Il pleut depuis midi, un orage énorme s’est percé, déversant des kilomètres cubes d’eau douce. Derrière moi la terrasse du café aux murs crème et volets bordeaux est déserte ; On sent l’automne arriver même ici à 2000km de Lyon.
 
Nous devions être à VATHI la capitale d’ITHAQUE le royaume d’Ulysse mais le vent en a décidé autrement. Monté brusquement en un quart d’heure, il nous a fallu prendre deux ris dans le grand voile, sortir la trinquette et changer de direction ! mais aucun regret on se sent bien ici
C’est aussi un problème : se sentir bien là où on est. Alors on prend toute la force de la réalité des choses : jamais nous ne pourrons faire en temps voulu le parcours que nous avions prévu. Où alors faut-il se mettre en course au large ? Alors on verra bien et on changera le programme à bon escient.
 
Certains trouveront que je ne donne pas souvent de nouvelles. C’est vrai mais trouver un cyber café est peu aisé à certains endroits et enrichir le site de photos est très long. Peut être dans une grande ville, je pense à ATHENES, pourrai-je me connecter toute la journée à un réseau ? et transmettre plein de choses.
 

retour de pêche

iles éoliennes

 

DOUCEUR DE VIVRE